Intérieur, de soir
Amélie joue avec son nouveau Google Wave. Gracieuseté d'un ancien élève. Faut croire qu'elle en a marqué quelques-uns suffisamment pour qu'on lui fasse ce cadeau. Et comme il n'y a personne là-dessus encore, elle joue toute seule. Elle donne un côté ludique à une recension d'écrits qu'elle doit faire. Attention à la vague! Youhou!
* délire passager et profondément geek*
Et entre quelques mots-clés dans une base de données, elle écrit quelques pages de son mémoire.
Amélie a une vie vraiment plate ces temps-ci:
L'Économiste est à Vancouver.
Le Neuroscientifique est à Toronto.
L'Algérien, une vieille histoire qui remonte à la surface, est malade.
Le Revenant du secondaire est beaucoup trop pragmatique et cartésien. Amélie n'aime pas qu'on lui dise ce qu'on va lui faire. Elle est adepte de la technique «Do it, shut up and enjoy!»
Reste le DJ new-yorkais...
Ouais, Amélie va probablement le texter entre quelques pages de mémoire et quelques mots-clés dans une base de données.
jeudi 12 novembre 2009
mardi 10 novembre 2009
Question(s) existentielle(s) No.9
Pourquoi est-ce que ce que certains voient comme un privilège, je le vois, moi, comme une malédiction?
Pourquoi est-ce que quand je pense à quelqu'un en disant «c'est bon, c'est fini» dans ma tête, ce quelqu'un «poppe»?
Pourquoi est-ce que quand je pense à quelqu'un en disant «appelle!» dans ma tête, le téléphone reste muet?
Pourquoi est-ce que le gars ne me l'a pas dit AVANT qu'il m'avait reconnue et qu'on allait au secondaire ensemble? Parce qu'APRÈS, c'est weird et inconfortable. Et que tu as hâte qu'il s'habille et s'en aille.
Pourquoi est-ce qu'en novembre, j'ai systématiquement «mes lunettes de marde»? Novembre, c'est un bon mois pour être négative. Et pour voler les expressions des autres.
Au moins, j'ai un super projet encore top-secret qui s'en vient.
AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!
*Oui, oui, c'était un cri primal lancé dans le cyber-espace. Ça fait du bien des fois. Ça règle rien, mais ça fait du bien.*
Pourquoi est-ce que quand je pense à quelqu'un en disant «c'est bon, c'est fini» dans ma tête, ce quelqu'un «poppe»?
Pourquoi est-ce que quand je pense à quelqu'un en disant «appelle!» dans ma tête, le téléphone reste muet?
Pourquoi est-ce que le gars ne me l'a pas dit AVANT qu'il m'avait reconnue et qu'on allait au secondaire ensemble? Parce qu'APRÈS, c'est weird et inconfortable. Et que tu as hâte qu'il s'habille et s'en aille.
Pourquoi est-ce qu'en novembre, j'ai systématiquement «mes lunettes de marde»? Novembre, c'est un bon mois pour être négative. Et pour voler les expressions des autres.
Au moins, j'ai un super projet encore top-secret qui s'en vient.
AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!
*Oui, oui, c'était un cri primal lancé dans le cyber-espace. Ça fait du bien des fois. Ça règle rien, mais ça fait du bien.*
jeudi 29 octobre 2009
Dans l'épisode d'aujourd'hui...
Intérieur, de jour
Amélie a passé une belle soirée hier. Il y avait des jongleurs et des cracheurs de feu sur l'esplanade de la Place des Arts. Mais Amélie et l'Économiste n'y sont pas restés parce que la musique était franchement plate. Ils sont plutôt entrés au Musée d'art contemporain. L'expo temporaire était de qualité inégale, mais ce genre de visite offre une myriade de possibilités:
1- se prendre la main sans être trop artificiel ou forcé.
Économiste: Non, pas de ce côté, il n'y a rien (Il prend la main d'Amélie).
Amélie: Viens, on change de salle (Elle prend la main de l'Économiste).
2- frencher dans la salle de projection.
Amélie: C'est drôle les images, on dirait...
Économiste: Tu disais quoi?
Amélie: Les deux images, on dirait...
Économiste: On dirait quoi?
Amélie: C'est plus dur de finir mes phrases avec ta langue dans ma bou...
Économiste: Ma langue où?
3- rire de la cinquantaine d'étudiants trop hipsters qui prennent des notes et répondent à des questionnaires.
Amélie: J'espère que tu as pensé à prendre ton cahier de notes.
Économiste: Nope!
Amélie: Tut tut! (lui flatte le bras...humm, muscles)
Économiste: No need. It's all in my head. You can test me later (petite léchouille d'oreille). I'll score high. Promess.
Ce matin, Amélie est crevée, porte les mêmes vêtements qu'hier et ses cheveux vont être une catastrophe. Mais, pour déjeuner, elle a mangé de la croustade aux pommes faite par l'Économiste lui-même. Ça compense pour quelques désagréments.
Économiste: Tiens (sort le plat du four).
Amélie: T'as fait de la croustade (sourire en coin)?
Économiste: Ben oui, c'est pas difficile (air vaguement offensé). Je vais sous la douche vite fait.
Et Amélie l'a regardé entrer dans la douche en se disant qu'il avait certainement trouvé une bonne tactique pour impressionner une fille. Ça promet.
Amélie a passé une belle soirée hier. Il y avait des jongleurs et des cracheurs de feu sur l'esplanade de la Place des Arts. Mais Amélie et l'Économiste n'y sont pas restés parce que la musique était franchement plate. Ils sont plutôt entrés au Musée d'art contemporain. L'expo temporaire était de qualité inégale, mais ce genre de visite offre une myriade de possibilités:
1- se prendre la main sans être trop artificiel ou forcé.
Économiste: Non, pas de ce côté, il n'y a rien (Il prend la main d'Amélie).
Amélie: Viens, on change de salle (Elle prend la main de l'Économiste).
2- frencher dans la salle de projection.
Amélie: C'est drôle les images, on dirait...
Économiste: Tu disais quoi?
Amélie: Les deux images, on dirait...
Économiste: On dirait quoi?
Amélie: C'est plus dur de finir mes phrases avec ta langue dans ma bou...
Économiste: Ma langue où?
3- rire de la cinquantaine d'étudiants trop hipsters qui prennent des notes et répondent à des questionnaires.
Amélie: J'espère que tu as pensé à prendre ton cahier de notes.
Économiste: Nope!
Amélie: Tut tut! (lui flatte le bras...humm, muscles)
Économiste: No need. It's all in my head. You can test me later (petite léchouille d'oreille). I'll score high. Promess.
Ce matin, Amélie est crevée, porte les mêmes vêtements qu'hier et ses cheveux vont être une catastrophe. Mais, pour déjeuner, elle a mangé de la croustade aux pommes faite par l'Économiste lui-même. Ça compense pour quelques désagréments.
Économiste: Tiens (sort le plat du four).
Amélie: T'as fait de la croustade (sourire en coin)?
Économiste: Ben oui, c'est pas difficile (air vaguement offensé). Je vais sous la douche vite fait.
Et Amélie l'a regardé entrer dans la douche en se disant qu'il avait certainement trouvé une bonne tactique pour impressionner une fille. Ça promet.
Libellés :
bonheur,
épisodes,
équilibre,
existence,
expériences,
too much alcool on a weekday
mardi 27 octobre 2009
Dans l'épisode d'aujourd'hui...
Intérieur, de jour
Amélie est sous la douche. C'est son endroit de prédilection pour réfléchir. Ses décisions importantes, c'est sous le chaud jet de la douche qu'elle les prend.
Amélie fait un bilan des derniers jours, des dernières semaines, des derniers mois. Elle a beaucoup parlé et s'est beaucoup tue. Mais surtout, elle a aimé. Elle a aimé comme jamais pendant les 12 derniers mois. L'Écossais, le Musicien, le Neuroscientifique. Elle a aussi beaucoup «daté». Le Géographe, l'Australien, l'Ontarien, l'autre Neuroscientifique. Elle en oublie probablement.
Amélie a grandi. Amélie a appris à se connaître. À travers ces hommes, elle a décoré des zones qu'elle croyait détruites. Elle a ouvert des portes qu'elle croyait scellées.
L'amour a occupé une grande partie de ses pensées et de son temps. Au détriment du reste mais en faveur de sa psyché. Peu importe l'avenir, Amélie sait qu'elle peut exister sans se déguiser. Même si elle n'est pas l'élue de l'homme. Même si l'homme ne tient pas ses promesses. Même si le travail de l'homme le transporte ailleurs.
L'eau coule sur son corps. Chaude et rassurante. Rassurante d'un sourire. Rassurante d'un baiser trop long qui coupe le souffle. Rassurante d'une caresse à la fois entreprenante et timide. Rassurante de quelques mots chuchotés. Rassurante d'un regard protecteur.
Amélie peut exister sans se déguiser.
L'Économiste vient d'entrer en piste.
Amélie est sous la douche. C'est son endroit de prédilection pour réfléchir. Ses décisions importantes, c'est sous le chaud jet de la douche qu'elle les prend.
Amélie fait un bilan des derniers jours, des dernières semaines, des derniers mois. Elle a beaucoup parlé et s'est beaucoup tue. Mais surtout, elle a aimé. Elle a aimé comme jamais pendant les 12 derniers mois. L'Écossais, le Musicien, le Neuroscientifique. Elle a aussi beaucoup «daté». Le Géographe, l'Australien, l'Ontarien, l'autre Neuroscientifique. Elle en oublie probablement.
Amélie a grandi. Amélie a appris à se connaître. À travers ces hommes, elle a décoré des zones qu'elle croyait détruites. Elle a ouvert des portes qu'elle croyait scellées.
L'amour a occupé une grande partie de ses pensées et de son temps. Au détriment du reste mais en faveur de sa psyché. Peu importe l'avenir, Amélie sait qu'elle peut exister sans se déguiser. Même si elle n'est pas l'élue de l'homme. Même si l'homme ne tient pas ses promesses. Même si le travail de l'homme le transporte ailleurs.
L'eau coule sur son corps. Chaude et rassurante. Rassurante d'un sourire. Rassurante d'un baiser trop long qui coupe le souffle. Rassurante d'une caresse à la fois entreprenante et timide. Rassurante de quelques mots chuchotés. Rassurante d'un regard protecteur.
Amélie peut exister sans se déguiser.
L'Économiste vient d'entrer en piste.
Libellés :
amoureuse,
bonheur,
épisodes,
équilibre,
existence,
où tout ça mènera-t-il?,
rencontres
dimanche 18 octobre 2009
Dans l'épisode d'aujourd'hui...
Intérieur, de jour
Amélie vit un dimanche automnal paresseux. Elle est assise sur son lit, la table de lit tirée vers elle. Ses pieds sont un peu froids malgré la couette mauve en boule. Une pile d'oreillers entassés derrière son dos. Sur la table, il y a un portable, une tasse à café, du papier et des crayons. Ça fait du bien.
Amélie a une «date» ce soir. Avec un autre neuroscientifique. Parce que le premier la fait un peu attendre. Et que le deuxième lui est un peu tombé dessus dans les cyber-méandres de la vie. Amélie se demande si c'est éthique. Mais Amélie a besoin d'amour à l'automne. Limite pathétique.
Et le pathétique l'emporte toujours sur l'éthique. Toujours. Amélie est faible.
Amélie vit un dimanche automnal paresseux. Elle est assise sur son lit, la table de lit tirée vers elle. Ses pieds sont un peu froids malgré la couette mauve en boule. Une pile d'oreillers entassés derrière son dos. Sur la table, il y a un portable, une tasse à café, du papier et des crayons. Ça fait du bien.
Amélie a une «date» ce soir. Avec un autre neuroscientifique. Parce que le premier la fait un peu attendre. Et que le deuxième lui est un peu tombé dessus dans les cyber-méandres de la vie. Amélie se demande si c'est éthique. Mais Amélie a besoin d'amour à l'automne. Limite pathétique.
Et le pathétique l'emporte toujours sur l'éthique. Toujours. Amélie est faible.
samedi 17 octobre 2009
Dans l'épisode d'hier...
Intérieur, de soir
Amélie raccroche le téléphone.
Amélie boit quelques gorgées d'un vin rouge qu'elle n'a pas acheté.
Amélie a eu une conversation émotionnellement adulte avec un homme aussi peu émotionnellement adulte qu'elle.
Elle a nommé des sentiments. Elle a énoncé des cadres à l'intérieur desquels elle est à l'aise. Sans fléchir.
Amélie t'avertit: mercredi, c'est ton deadline.
Amélie raccroche le téléphone.
Amélie boit quelques gorgées d'un vin rouge qu'elle n'a pas acheté.
Amélie a eu une conversation émotionnellement adulte avec un homme aussi peu émotionnellement adulte qu'elle.
Elle a nommé des sentiments. Elle a énoncé des cadres à l'intérieur desquels elle est à l'aise. Sans fléchir.
Amélie t'avertit: mercredi, c'est ton deadline.
mercredi 30 septembre 2009
Dans l'épisode d'aujourd'hui...
Intérieur, de soir, il fait froid dehors
L'automne est clairement de retour. Amélie, pas de manteau sur le dos, l'a bien senti aujourd'hui. Les dernières semaines ont été intenses. Positivement intenses, mais intenses tout de même. C'est qu'Amélie prépare son inscription au doctorat. Et du coup, les demandes de bourses pour ledit doctorat. C'est exigeant une demande de bourse gouvernementale. Payant si on l'obtient, mais exigeant à remplir. Amélie a présentement consacré 28 heures à la chose et ce n'est pas encore terminé. Mais aujourd'hui, un pas important a été franchi: les lettres de référence sont sur le point d'être remplies. Et tout le projet de recherche qu'elle compte soumettre est complet. Amélie est fière d'elle-même. Angoissée et terrorisée (son mal de dos lancinant le lui rappelle à chaque mouvement) devant cette aventure, mais fière d'elle-même!
Amélie voit toujours le neuroscientifique. Cette relation tout sauf définie lui cause bien quelques épisodes d'angoisse (tiens, le mal de dos, encore?), lui rappelle à l'occasion that she should NOT drink and text, mais il y a des choses qui s'installent. Tranquillement, à leur rythme. La nature masculine persiste à échapper à Amélie, sur plusieurs points. Une chance que son merveilleux cercle d'amis lui fournit à l'occasion certaines réponses. Amélie aime ses amis.
L'automne est clairement de retour. Amélie, pas de manteau sur le dos, l'a bien senti aujourd'hui. Les dernières semaines ont été intenses. Positivement intenses, mais intenses tout de même. C'est qu'Amélie prépare son inscription au doctorat. Et du coup, les demandes de bourses pour ledit doctorat. C'est exigeant une demande de bourse gouvernementale. Payant si on l'obtient, mais exigeant à remplir. Amélie a présentement consacré 28 heures à la chose et ce n'est pas encore terminé. Mais aujourd'hui, un pas important a été franchi: les lettres de référence sont sur le point d'être remplies. Et tout le projet de recherche qu'elle compte soumettre est complet. Amélie est fière d'elle-même. Angoissée et terrorisée (son mal de dos lancinant le lui rappelle à chaque mouvement) devant cette aventure, mais fière d'elle-même!
Amélie voit toujours le neuroscientifique. Cette relation tout sauf définie lui cause bien quelques épisodes d'angoisse (tiens, le mal de dos, encore?), lui rappelle à l'occasion that she should NOT drink and text, mais il y a des choses qui s'installent. Tranquillement, à leur rythme. La nature masculine persiste à échapper à Amélie, sur plusieurs points. Une chance que son merveilleux cercle d'amis lui fournit à l'occasion certaines réponses. Amélie aime ses amis.
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équilibre,
existence,
expériences,
où tout ça mènera-t-il?
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