Intérieur, de jour, couloir d'une école secondaire
Amélie sort de son bureau. Elle fait une drôle de tête. C'est normal, c'est le matin. Mais non, ce n'est pas normal, c'est un courriel qu'elle vient de recevoir.
C. et É. arrivent, manteaux d'hiver encore attachés.
A: Je viens d'avoir une offre pour partir en Afrique.
C: Hein?!
A: Je pense que je vais accepter.
É: Wow!
A: Ouin, j'ai pas tous les détails, mais ça a l'air vraiment trippant. Je partirais dans un mois.
Amélie rentre dans son bureau. Elle enseigne toute la journée comme si de rien n'était. Mais dans sa tête, rien n'est déjà plus pareil.
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4 commentaires:
Je suis contente d'être tombée sur ton blog.
Je commence en enseignement, et j'ai déjà peur de lâcher. Taille de la tâche de travail, manque de ressources du milieu, hypocrisie entre les enseignants, la réforme incomprise-malmenée-rejetée-incohérente, ...
Je pourrai p-être comprendre qqch ici, ou du moins m'ouvrir les yeux.
Au plaisir de te lire.
Bienvenue caroom!
Le monde de l'enseignement est effectivement plein de rebondissements, de déchirements, d'incompréhensions, etc., etc. (je pourrais continuer longtemps!). Reste que les 6 années que j'ai passées dans les écoles secondaires ont eu une importance capitale sur ce que je suis aujourd'hui.
L'essentiel, c'est de faire de ton mieux un cours à la fois et d'aimer, véritablement, la trentaine de ti-pits devant toi. Le reste, c'est souvent du niaisage.
Mais bon, tu trouveras ici, au fil des jours, tout plein de vieux épisodes qui parlent d'école, c'est sûr :)
Et puis des copines qui en rajoutent une couche en commentaires :)
Mais on aime ça les commentaires des copines :)
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